Mobiliser les gestionnaires d’espaces verts avec les sciences participatives

Mobiliser les gestionnaires d’espaces verts avec les sciences participatives

Quels outils et quelles actions pour mobiliser les gestionnaires ? Comment pérenniser leur implication et la traduire en actions concrètes pour le territoire ? Quels écueils à éviter ? Quels résultats et bienfaits pour les gestionnaires, pour le territoire et pour la recherche scientifique ?

Pour répondre à ces questions, revivez le Webinaire OPEN "Mobiliser les gestionnaires d’espaces verts avec les sciences participatives - Partage d’expérience des programmes Propage et Florilèges" du 13 avril 2023, avec les témoignages de :

  • Angélique Daubercies (Noé), chargée des observatoires de la biodiversité
  • Martin Jeanmougin (Vigie Nature, MNHN), coordinateur des observatoires gestionnaires

Voir l'enregistrement du webinaire sur Viméo


Adapter le protocole d'observation aux contraintes spécifiques d'un public

Dans le cas des programmes Propage et Florilèges, le protocole d'observation doit être facile à comprendre et à réaliser, et rapide à mettre en place. Il sera mis en oeuvre sur le temps de travail des gestionnaires, et ne doit donc pas être trop chronophage.

- Angélique Daubercies


Les gestionnaires d'espaces verts, un "double public"

Avec Propage et Florilèges, les observations sont effectuées par le personnel de terrain, mais sont ensuite réunies et transmises par un coordinateur local, qui gère les équipes de terrain. Les animateurs des programmes doivent donc s'adresser à deux publics bien distincts, ce qui n'est pas commun en sciences participatives, et implique un travail de communication spécifique et adapté à la situation de chacun.

- Martin Jeanmougin


Convaincre les élus et la hiérarchie

Pour mobiliser les gestionnaires, une étape cruciale pour les animateurs de programme est de convaincre les élus et la hiérarchie directe des agents de terrain de l'intérêt de consacrer une petite part de leur temps de travail à la participation. À l'inverse, il est aussi important de s'assurer que les agents sont bien volontaires, que leur participation n'est pas imposée par la hiérarchie.

- Martin Jeanmougin


Les sciences participatives, source de bien-être pour les gestionnaires

Une étude menée dans le cadre d'une thèse en sociologie auprès de participants à Propage et Florilèges montre que la réalisation des observations redonne un sens au travail des gestionnaires et leur permet de changer de regard sur la manière dont ils perçoivent les enjeux de la gestion écologique. C'est une bouffée d'oxygène, qui apporte un aspect divertissant à leur profession, tout en valorisant leurs connaissances et leur expertise.

- Angélique Daubercies